dimanche 30 septembre 2007

99 F

En voilà, un film qui décape. C'est impossible de ressortir de la salle sans éprouver quelque chose : révolte, dégoût, sublimement joué?

C'est acide, c'est marrant, c'est trash, c'est vrai, c'est débile, c'est horrible, c'est bouleversant, ça fait froid dans le dos, et ça crie au scandale, c'est touchant, c'est prenant, c'est superbement joué par un Jean Dujardin très loin de Nice, cela montre son vrai talent d'acteur. Il joue dans tous les registres.
Le scénario ? Tiré du bouquin éponyme.

Un mélange des genres, on dirait comme Fight Club, Trainspotting, Las Vegas Parano, qui seraient passé au milk shake français, pour générer cet OVNI cinématographique, que j'ai adoré pour sa réflexion.
Faut s'accrocher parfois (sensible du pipi-caca s'abstenir, je déconseillerais également aux moins de 12 ans) mais ça en vaut la peine.

Note : 18/20

mercredi 12 septembre 2007

La Vengeance dans la Peau

Ou "Das Bourne Ultimatum" si l'on s'en tient au titre teuton, plus proche du titre original. Car dans la version française, on peut se demander si notre Jason/David Webb (et oui, on découvre enfin son vrai nom !!) ambulant ne devrait pas aller consulter un dermatoloque avec tout ce qu'il a dans la peau !

Bref, cette suite, qui n'en est pas une, puisqu'elle s'insère subtilement en parallèle de l'intrique du 2ème opus puis rejoint celui-ci lors de sa scène finale pour se prolonger pendant le derniers tiers du film (il faut le voir pour le comprendre).

Dans la lignée des précédents épisodes, le film emmène le spectateur dans toute l'Europe. Moscou, Turin, Paris et surtout Londres, Madrid ainsi que Tanger et New-York sont cette fois-ci au programme (vivement un réseau TGV européen dense pour que Bourne puisse se déplacer encore plus vite !).

Après avoir échappé à la police moscovite, notre agent amnésique parvient à obtenir des informations concernant son "recruteur" via un reporter britannique puis son parcours l'emmènera vers le sud, toujours traqué par les hommes de Langley et leurs réseaux locaux. Avant de mettre le point final là où tout a commencé, à savoir dans la grosse pomme, où Jason, toujours aussi habile et prévoyant, tendra son ultime piège dans lequel les big boss de la ciaïllé mordront à pleines dents.

Je m'arrête là pour la description du pitch, venons-en maintenant au film de manière générale :
le scénar est toujours aussi palpitant et la tension palpable. La question que l'on se pose le plus souvent est "comment va t'il (encore) échapper à l'armée de sbires ultra organisée lancée à ses trousses ?". Comme toujours, notre super agent a plus d'un tour dans son sac (qu'il porte curieusement toujours en bandoulière d'ailleurs) et passe toujours entre les mailles du filet.

Côté mise en scène, on retrouve Paul Greengrass aux commandes, qui a repris sa façon de tout tourner caméra à l'épaule issue du temps où il faisait dans le documentaire. Celà permet de tourner vite, mais il est conseillé aux spectateurs de rentrer dans la salle a jeun, car ça bouge sévère à l'écran ! Oui je sais, je me répète, j'ai déjà dit la même chose pour mes 2 chroniques précédentes, mais que voulez-vous ? Il semble bien qu'on soit là face à une tendance de fond de la technique de montage du cinéma d'action hollywoodien. Le tout est à peine lisible, même les scènes de non-action sont ultra-hachées et filmées avec de longues focales chères aux Ricains avec une apparente non-préoccupation pour les règles élémentaires du cadrage. La durée moyenne des plans doit probablement battre le record de Michael Bay sur Armaggeddon, un des films précurseurs en la matière, dont j'étais ressorti avec un mal de tête... En témoigne cette scène de poursuite en voiture dans Manhattan, apparemment ultra violente alors que la police avait demandé à l'équipe de tournage de ne pas dépasser les 35 Miles/h (57 km/h) par mesure de sécurité... A quand la scène de baston sans contact réel entre les protagonistes ?? Dans ce domaine là, on est loin du montage virtose, rapide et malgré tout limpide du 1er opus, réalisé par Doug Liman et monté par un autre monteur. Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude.

Note : 15/20 pour la qualité de l'intrique et le rythme, mais pas plus à cause de la réalisation trop fébrile à mon goût.

Daffy

dimanche 9 septembre 2007

Lluis Llach - L'estaca

Ca y'est, la coupe du monde de rugby a démarré (mal pour le XV de france) vendredi soir.
Ca me fait penser à vous faire découvrir ce magnifique chant catalan qui est l'hymne du club de rugby de Perpignan (USAP). Pour ma part, cette chanson me donne des frissons à chaque écoute !

samedi 8 septembre 2007

Festival Rock en Seine 2007 - The Hives

Suite du "compte-rendu" du festival Rock en Seine 2007 avec deux petites vidéos encore dénichées sur le net. Cette fois, c'est le groupe The Hives avec :

Little more for little you





Main Offender

Bénabar - Le Slow (Bonus live)



... parce que j'ai utilisé la citation du début dans un billet du mois de septembre ... et que j'adore cette chanson et ses variantes !

Les Fatals Picards - La sécurité de l'emploi

Voilà, première semaine d'école de passée pour des millions d'élèves en France mais aussi première semaine de boulot pour les profs. Les Fatals Picards leur rendent hommage :


Découvrez Les Fatals Picards!


Dédicace à tous les profs et en particulier à Audrey, Sophie et Arnaud, Nicolas. Bon courage à vous tous !
Quel beau métier vous faîtes !

vendredi 7 septembre 2007

Aldebert - La rentrée des classes

Cette semaine, c'était la rentrée pour la plupart des enfants (et des profs). Alors une petite dédicace à tous ceux qui ont déjà eu ou ont encore peur des rentrées. Je ne présente plus Aldebert, il apparaît déjà souvent dans cette rubrique.
Alors, musique !

mercredi 5 septembre 2007

28 semaines plus tard

Ou plus exactement, "28 weeks later", car tel est le titre que j'ai annoncé à la caisse du cinéma. L'allemand, quelle langue subtile ! Mais qu'à celà ne tienne, ça ne change rien au contenu du film, qui je dois dire n'est pas spécialement dur à comprendre, même si le scénario est assez rondement mené. Tout le monde aura compris qu'il s'agit ici de la suite de "28 jours plus tard", film de zombies revu au goût du jour dans une Angleterre ravagée par un virus à coté duquel Ebola passe pour du pipi de chat. Le 1er opus, très réussi à mon goût, avait été réalisé par Danny Boyle, à qui l'on doit Petits meurtres entre amis et Trainspotting. On le retrouve ici avec la casquette de producteur exécutif, et un illustre inconnu s'est collé (a été collé, devrais-je plutôt dire) derrière la caméra : j'ai nommé Juan Carlos Fresnadillo.
Ce 2ème opus, donc, s'inscrit dans la continuité du 1er, comme le titre le laisse deviner, mais ne nécessite pas le visionnage de celui-ci pour bien comprendre, les personnages n'étant pas les mêmes.
Après l'épidémie, le pays de Mr. Bean (comment ? ça casse l'ambiance ? pour préféréez Jack l'Eventreur ?) est déclaré sain et prêt à être repeuplé, mais pas sans l'épaulage des troupes de l'Oncle Sam. Voilà donc qu'arrivent les premiers contingents de survivants qui sont d'abord cantonnés dans la City londonienne. Nos 2 jeunes protagonistes (cf affiche) retrouvent alors leur père qui leur aprend la perte de leur mère. L'homme est rongé par la culpabilité de ne pas avoir tenté de sauvé sa moitié livrée au enragés.

Tout se passe donc comme dans le meilleur des mondes (enfin presque).

Vraiment ? mais non, rassurez-vous, on paye bel et bien sa place pour un film d'horreur ! Car le virus va bien évidemment REVENIR, comme l'annonce d'emblée l'affiche. Comment ? je ne répondrai pas à cette question, je ne vais tout de même pas vous raconter tout le film ! Je dirai juste qu'il revient et se répend d'une manière pour le moins... romantique.

S'ensuit une phase de total annihilation très impressionante dans un Londres totalement déserté (chapeau au passage à l'organisation du tournage, car nombreux sont les plans aériens sur le centre de la capitale britannique où absolument rien ne bouge !). Les pauvres survivants non contaminés sont coincés entre les infectés et les soldats US qui ont pour mission d'abattre tout ce qui bouge. Un peu à la manière d'un Alien, tout le casting ou presque y passe, ne tentez donc pas de vous identifier à un quelconque héros !

Le caméraman est là aussi parkinsonien en phase terminale (cf mon article sur Transformers) mais pour un film de zombies, ça ne dérange pas plus que ça. Au contraire, celà retranscrit l'impression de panique des attaqués qui, on s'en doute, n'ont pas tout le loisir de scruter de la tête au pieds les carcasses gesticulantes qui les poursuivent. De fait, on a jamais le temps de vraiment voir les créatures démoniaques, sinon de les apercevoir.

Mention spéciale à une scène totallement surréaliste où un hélicoptère "moissonne" au sens propre un parterre de zombies...

Quant à la scène d'ouverture finale, elle laisse présager un 3ème opus fort sympathique ! Eh oui, car celui-ci est déjà dans les cartons, et je vous laisse même deviner le titre !

Tout ça pour dire que ce film fantastique à l'ambiance post-apocalyptique en donne au spectateur pour son argent. Tout du moins pour les amateurs d'hémoglobine et de tension palpable. Mention spéciale également à la B.O., dans le pure style Muse, qui signe la bande-son de la bande-annonce du film par ailleurs.

Au final, je lève mon petit écriteau sur lequel j'écris 16/20.

PS : la comparaison faite avec le virus Ebola n'est pas si exagérée, les symptômes décrit dans le film étant inspirés en partie du virus réel ! Sortez protégé !

dimanche 2 septembre 2007

Ridan - Objectif Planète

On vient de me faire découvrir cette musique, une recherche sur Internet m'a fait découvrir cette vidéo aux images en totale adéquation avec les paroles de Ridan.
Saisissant, non?

Festival Rock en Seine 2007 - Arcade Fire

Wake Up


Bo Cars Go

Festival Rock en Seine 2007 - The Shins

So Says I


Caring is Creepy




Phantom Limb