lundi 24 décembre 2007

Olivia Ruiz - Chocolat Show

Je ne vous ai encore jamais parlé d'Olivia Ruiz, erreur que je répare tout de suite.
Aujourd'hui, tout le monde la connaît puisque c'est actuellement la meilleure vendeuse de disques en France (eh oui, rien que ça ! ). Mais ce que tout le monde ne sait peut-être pas, c'est qu'elle est une véritable bête de scène et l'album extrait de son concert donné au Cirque d'hiver en atteste. Moi-même, je l'ai vue deux fois en concert et j'en redemande.
Dans ce concert, elle alterne entre chanson traditionnelle espagnole, rock et chanson française réaliste. Ce que je peux vous dire, c'est que ça envoie grave sur les morceaux rock, tel que sa version de "Putain de toi" de Georges Brassens, qui est vraiment à écouter. Sinon, tous les titres se valent, c'est que du bon. J'ai un coup de coeur pour la chanson espagnole qu'elle chante avec son père, "La Molinera" (Magnifique !). Pour finir, je vous conseille de regarder la vidéo du concert, plutôt que d'écouter le disque.

vendredi 16 novembre 2007

LES VOYAGES EN TRAIN, Grand Corps Malade

Le slam ?
Le slam, "c’est avant tout une bouche qui donne et des oreilles qui prennent". Le slam est peut-être un art, le slam est peut-être un mouvement, le slam est sûrement un Moment...

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Dédicace à une personne spéciale pour moi...
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J'crois qu'les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,
Et quand j'vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare ?
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard ?

Les trains démarrent souvent au moment où l'on s'y attend le moins,
Et l'histoire d'amour t'emporte sous l'oeil impuissant des témoins,
Les témoins c'est tes potes qui te disent au revoir sur le quai,
Ils regardent le train s'éloigner avec un sourire inquiet,
Toi aussi tu leur fais signe et t'imagines leurs commentaires,
Certains pensent que tu t'plantes et qu't'as pas les pieds sur terre,
Chacun y va d'son pronostic sur la durée du voyage,
Pour la plupart le train va dérailler dès l'premier orage.

Le grand amour change forcément ton comportement,
Dès l'premier jour faut bien choisir ton compartiment,
Siège couloir ou contre la vitre il faut trouver la bonne place,
Tu choisis quoi une love story de première ou d'seconde classe ?

Dans les premiers kilomètres tu n'as d'yeux que pour son visage,
Tu calcules pas derrière la fenêtre le défilé des paysages,
Tu te sens vivant tu te sens léger tu ne vois pas passer l'heure,
T'es tellement bien que t'as presque envie d'embrasser le contrôleur.

Mais la magie ne dure qu'un temps et ton histoire bat de l'aile,
Toi tu te dis que tu n'y es pour rien et que c'est sa faute à elle,
Le ronronnement du train te saoule et chaque virage t'écoeure,
Faut que tu te lèves que tu marches tu vas te dégourdir le coeur.

Et le train ralentit, c'est déjà la fin de ton histoire,
En plus t'es comme un con tes potes sont restés à l'autre gare,
Tu dis au revoir à celle que t'appelleras désormais ton ex,
Dans son agenda sur ton nom elle va passer un coup de tipex.

C'est vrai que les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,
Et quand je vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare ?
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard ?

Pour beaucoup la vie se résume à essayer de monter dans le train,
A connaître ce qu'est l'amour et se découvrir plein d'entrain,
Pour beaucoup l'objectif est d'arriver à la bonne heure,
Pour réussir son voyage et avoir accès au bonheur.

Il est facile de prendre un train encore faut-il prendre le bon,
Moi je suis monté dans deux trois rames mais c'était pas le bon wagon,
Car les trains sont capricieux et certains sont inaccessibles,
Et je ne crois pas tout le temps qu'avec la SNCF c'est possible.

Il y a ceux pour qui les trains sont toujours en grève,
Et leurs histoires d'amour n'existent que dans leurs rêves,
Et y a ceux qui foncent dans le premier train sans faire attention,
Mais forcément ils descendront déçus à la prochaine station,
Y a celles qui flippent de s'engager parce qu'elles sont trop émotives,
Pour elles c'est trop risqué de s'accrocher à la locomotive,
Et y a les aventuriers qu'enchaînent voyage sur voyage,
Dès qu'une histoire est terminée ils attaquent une autre page.

Moi après mon seul vrai voyage j'ai souffert pendant des mois,
On s'est quitté d'un commun accord mais elle était plus d'accord que moi,
Depuis je traîne sur le quai je regarde les trains au départ,
Y a des portes qui s'ouvrent mais dans une gare je me sens à part.

Il paraît que les voyages en train finissent mal en général,
Si pour toi c'est le cas accroche-toi et garde le moral,
Car une chose est certaine y aura toujours un terminus,
Maintenant tu es prévenu la prochaine fois tu prendras le bus.

dimanche 28 octobre 2007

Complément de commentaire - Rufus Wainwright

Pour compléter le billet de Naonedfab et mon commentaire...
Je disais donc que je connaissais un peu Rufus Wainwright par sa version de Hallelujah dans Shrek (le premier) :



pour une chanson dans Last Kiss (film avec Zach Braff que je vous conseille) :



et pour sa chanson utilisée dans une pub pour notre opérateur de téléphonie non mobile français :


Et je viens même d'apprendre que c'est lui qui fait la Complainte de la Butte dans Moulin Rouge, en chantant en français :

Les Fatals Picards - Pistes mal cachées - track 32

Argh, quel supplice cette chanson ! Qui aura le courage d'écouter cette parodie de comptine? Version Fatals Picards, extraite de l'album Picardia Independanza. En tout cas, moi, ça me fait bien marrer, y a des jeux de mots qui s'y sont glissés, c'est subtil ;-) et j'adore la fin...



Snif, les Fatals Picards passent en concert dans ma ville, mais je ne pourrais pas y aller.

samedi 27 octobre 2007

Jeu musical : trouvez les paroles

Voici une chanson de La Tordue, il s'agit de "L'Heureux Mix", que j'ai découvert dans une des compil' "Rue des Chansons (très bonnes compilations de musique françaises, pour les nouveaux talents, la nouvelle scène, etc...)

Cette chanson mélange joyeusement plusieurs chansons (françaises ou non) que je vous propose de trouver... Donnez vos réponses en commentaires et écoutez-la ci-dessous :




(intro : Il était une fois, un petit homme tordu, sur un sentier tout tordu a trouvé une pièce tordue sur une pierre tordue ; achète un chat tordu, prend une souris tordue, tous ensemble ils ont vécu dans une petite maison tordue...)

J'ai dix ans dans la gare de Nantes
Ma petite est comme l'eau
Avec le temps les passantes
Faut pas que j'loupe mon vélo
Cet air n'est pas né d'aujourd'hui
A message to you Rudy
Les loups sont entrés dans Paris
Como tu Marilou melody

{Refrain:}
Could you be loved avec Denise
Le soleil above le temps des cerises

Elle est à toi cette chanson
La chanson de Prévert
Ce soir mon petit garçon
Y a d'la rumba dans l'air
Je suis amoureux de tout un pensionnat
Y a des allumettes au fond de tes yeux
Pour une amourette qui passait par là
J'ai perdu la tête je vais faire du feu

{au Refrain}

Entre le jazz et la java
Dansez sur moi Lili Marlène
Jimmy jazz mala vida
J'en ai vu pousser des rengaines
J'aimais déjà les étrangères
Quand j'étais un petit enfant
Sarah Lily Lola Rastaquouère
Je chante pour passer le temps

{Refrain}

Dix-neuf degrés au chaud on my radio
Pierrot mon gosse mon frangin mon poteau
Manque de classe with my pince à vélo
Porque te vas comme un petit coquelicot
Daddy was a bank robber
Mon oncle un fameux bricoleur
Allons voir si la rose pull up to the bumper
Planet clair has pink air

{au Refrain}

J'ai dix ans dans la gare de Nantes
Ma petite est comme l'eau
Avec le temps les passantes
Faut pas qu'je loupe mon vélo
J'aimais déjà les étrangères
Quand j'étais un petit enfant
Sarah Lily Lola Rastaquouère
Je chante pour passer le temps

Je dédicace cette chanson à la Denise (l'Unique !) comme dans cette chanson !

jeudi 25 octobre 2007

Jude - Redemption

Découvert il y a un bon moment déjà dans la très bonne émission Taratata, Jude chante et joue d'une façon légère. C'est très acoustique, très rythmé. Jude avait raconté lors de l'émission, les circonstances dans lesquelles il avait préparé l'album : un amour qui s'en va... Cela se ressent-il dans ces chansons? Je vous laisse en juger. Mes titres préférés sont Love, love, love et Money (extrait ci-dessous).



samedi 20 octobre 2007

Comme je n'ai rien posté sur ce blog depuis très longtemps...

...j'ai décidé de faire un bilan musical personnel de ces dernieres semaines voire des ces derniers mois.

Tout d'abord commençons par les bonnes surprises et il y en a quelques-unes:

Katie Melua - Pictures

Mon plus gros kiff musical de ces derniers temps. J'avais déjà été conquis par son précédent album, et là, elle revient avec des chansons toutes aussi belles les unes que les autres. Cet album est un savant mélange entre jazz, blues et pop (et même reggae sur un morceau). Même s'il est difficile de faire un choix, mes titres préférés sont "Mary Pickford" et "Perfect Circle".
Pour les amateurs de belles voix...



Rufus Wainwright - Release the stars

Rien de nouveau sous le soleil pour Rufus Wainwright si ce n'est que ses mélodies sont toujours aussi réussies. Mais ce qui le caractérise le plus, c'est sa voix si envoûtante.
Pour illustrer ceci, je vous propose d'écouter "Going to a town":






Babyshambles - Shotter's Nation

Pour moi, c'est tout simplement le meilleur album rock du moment. Le groupe de Pete Doherty a réussi délivrer un album propre, mélodieux, tout en gardant un son très brut, comme le démontre l'excellent titre "Delivery".






Ben Harper - Lifeline

Ben Harper est un stakhanoviste de la musique et pourtant, album après album, son travail est toujours de qualité. Mais cet album-ci en tête de liste des meilleurs ouvrages de l'artiste. Sur ce disque, le style est très épuré, c'est tout simplement du blues (du vrai , authentique !), et sa voix est particulièrement mise en valeur, notamment sur "Fool for a lonesome train", mon morceau préféré de l'album.






Continuons maintenant par les déceptions, parce que malheureusement, il y en a:


KT Tunstall - Drastic Fantastic


Et là, je peux dire que c'est une grosse déception, car j'avais adoré ses deux albums précédents. A part 2 ou 3 morceaux qui valent le détour (notamment le titre "Hopeless"), le niveau général de l'album est bien en dessous, à mon goùt, de ce à quoi on peut attendre d'elle. Ceci dit, j'apprécie toujours autant sa voix si reconnaissable.





Manu Chao - La Radiolina

Bien que j'aime l'artiste et sa musique. je dois dire que cet album m'a bien gavé ! Premièrement, le niveau des titres n'est pas assez bon et deuxièment (et surtout), il a beaucoup trop tendance à toujours utiliser les mêmes sons et au bout d'un moment ça saoûle ! Il a toujours eu l'habitude de recycler sa musique, mais là, c'est poussé à l'extrême. Sinon, j'ai bien apprécier le titre "Me llaman calle".




Et pour la route, un p'tit dernier qui est une découverte récente mais qui date de l'année dernière:


The Gossip - Standing in the way of control

Ce qui me marque le plus dans ce groupe, c'est la voix très brute et très "soul" de la chanteuse. A part ça, pas grand chose à dire, c'est du bon rock quoi !
A écouter !

D'ailleurs pour faire une idée, voici le titre "Standing in the way of control":

Enya - Amarantine

Pour avoir dépoussiéré l'album ce matin au réveil, je remets ce billet au goût du jour.

En 2006, j'écrivais :
Après avoir découvert sa voix à travers le film : le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l'Anneau (c'est sa voix qu'on entend pendant le générique final), on se laisse bercer par ses chansons. C'est doux, c'est relaxant, parfois entraînant lentement. Pratique pour se reposer.
Et aujourd'hui, je rajoute : beaucoup de souvenirs derrière cette musique, les années ont passé mais c'est toujours agréable d'écouter une voix si mélodieuse, que ce soit au réveil comme moi ce matin, ou en soirée. Les autres albums sont pas mal aussi bien sûr.

dimanche 30 septembre 2007

99 F

En voilà, un film qui décape. C'est impossible de ressortir de la salle sans éprouver quelque chose : révolte, dégoût, sublimement joué?

C'est acide, c'est marrant, c'est trash, c'est vrai, c'est débile, c'est horrible, c'est bouleversant, ça fait froid dans le dos, et ça crie au scandale, c'est touchant, c'est prenant, c'est superbement joué par un Jean Dujardin très loin de Nice, cela montre son vrai talent d'acteur. Il joue dans tous les registres.
Le scénario ? Tiré du bouquin éponyme.

Un mélange des genres, on dirait comme Fight Club, Trainspotting, Las Vegas Parano, qui seraient passé au milk shake français, pour générer cet OVNI cinématographique, que j'ai adoré pour sa réflexion.
Faut s'accrocher parfois (sensible du pipi-caca s'abstenir, je déconseillerais également aux moins de 12 ans) mais ça en vaut la peine.

Note : 18/20

mercredi 12 septembre 2007

La Vengeance dans la Peau

Ou "Das Bourne Ultimatum" si l'on s'en tient au titre teuton, plus proche du titre original. Car dans la version française, on peut se demander si notre Jason/David Webb (et oui, on découvre enfin son vrai nom !!) ambulant ne devrait pas aller consulter un dermatoloque avec tout ce qu'il a dans la peau !

Bref, cette suite, qui n'en est pas une, puisqu'elle s'insère subtilement en parallèle de l'intrique du 2ème opus puis rejoint celui-ci lors de sa scène finale pour se prolonger pendant le derniers tiers du film (il faut le voir pour le comprendre).

Dans la lignée des précédents épisodes, le film emmène le spectateur dans toute l'Europe. Moscou, Turin, Paris et surtout Londres, Madrid ainsi que Tanger et New-York sont cette fois-ci au programme (vivement un réseau TGV européen dense pour que Bourne puisse se déplacer encore plus vite !).

Après avoir échappé à la police moscovite, notre agent amnésique parvient à obtenir des informations concernant son "recruteur" via un reporter britannique puis son parcours l'emmènera vers le sud, toujours traqué par les hommes de Langley et leurs réseaux locaux. Avant de mettre le point final là où tout a commencé, à savoir dans la grosse pomme, où Jason, toujours aussi habile et prévoyant, tendra son ultime piège dans lequel les big boss de la ciaïllé mordront à pleines dents.

Je m'arrête là pour la description du pitch, venons-en maintenant au film de manière générale :
le scénar est toujours aussi palpitant et la tension palpable. La question que l'on se pose le plus souvent est "comment va t'il (encore) échapper à l'armée de sbires ultra organisée lancée à ses trousses ?". Comme toujours, notre super agent a plus d'un tour dans son sac (qu'il porte curieusement toujours en bandoulière d'ailleurs) et passe toujours entre les mailles du filet.

Côté mise en scène, on retrouve Paul Greengrass aux commandes, qui a repris sa façon de tout tourner caméra à l'épaule issue du temps où il faisait dans le documentaire. Celà permet de tourner vite, mais il est conseillé aux spectateurs de rentrer dans la salle a jeun, car ça bouge sévère à l'écran ! Oui je sais, je me répète, j'ai déjà dit la même chose pour mes 2 chroniques précédentes, mais que voulez-vous ? Il semble bien qu'on soit là face à une tendance de fond de la technique de montage du cinéma d'action hollywoodien. Le tout est à peine lisible, même les scènes de non-action sont ultra-hachées et filmées avec de longues focales chères aux Ricains avec une apparente non-préoccupation pour les règles élémentaires du cadrage. La durée moyenne des plans doit probablement battre le record de Michael Bay sur Armaggeddon, un des films précurseurs en la matière, dont j'étais ressorti avec un mal de tête... En témoigne cette scène de poursuite en voiture dans Manhattan, apparemment ultra violente alors que la police avait demandé à l'équipe de tournage de ne pas dépasser les 35 Miles/h (57 km/h) par mesure de sécurité... A quand la scène de baston sans contact réel entre les protagonistes ?? Dans ce domaine là, on est loin du montage virtose, rapide et malgré tout limpide du 1er opus, réalisé par Doug Liman et monté par un autre monteur. Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude.

Note : 15/20 pour la qualité de l'intrique et le rythme, mais pas plus à cause de la réalisation trop fébrile à mon goût.

Daffy

dimanche 9 septembre 2007

Lluis Llach - L'estaca

Ca y'est, la coupe du monde de rugby a démarré (mal pour le XV de france) vendredi soir.
Ca me fait penser à vous faire découvrir ce magnifique chant catalan qui est l'hymne du club de rugby de Perpignan (USAP). Pour ma part, cette chanson me donne des frissons à chaque écoute !

samedi 8 septembre 2007

Festival Rock en Seine 2007 - The Hives

Suite du "compte-rendu" du festival Rock en Seine 2007 avec deux petites vidéos encore dénichées sur le net. Cette fois, c'est le groupe The Hives avec :

Little more for little you





Main Offender

Bénabar - Le Slow (Bonus live)



... parce que j'ai utilisé la citation du début dans un billet du mois de septembre ... et que j'adore cette chanson et ses variantes !

Les Fatals Picards - La sécurité de l'emploi

Voilà, première semaine d'école de passée pour des millions d'élèves en France mais aussi première semaine de boulot pour les profs. Les Fatals Picards leur rendent hommage :


Découvrez Les Fatals Picards!


Dédicace à tous les profs et en particulier à Audrey, Sophie et Arnaud, Nicolas. Bon courage à vous tous !
Quel beau métier vous faîtes !

vendredi 7 septembre 2007

Aldebert - La rentrée des classes

Cette semaine, c'était la rentrée pour la plupart des enfants (et des profs). Alors une petite dédicace à tous ceux qui ont déjà eu ou ont encore peur des rentrées. Je ne présente plus Aldebert, il apparaît déjà souvent dans cette rubrique.
Alors, musique !

mercredi 5 septembre 2007

28 semaines plus tard

Ou plus exactement, "28 weeks later", car tel est le titre que j'ai annoncé à la caisse du cinéma. L'allemand, quelle langue subtile ! Mais qu'à celà ne tienne, ça ne change rien au contenu du film, qui je dois dire n'est pas spécialement dur à comprendre, même si le scénario est assez rondement mené. Tout le monde aura compris qu'il s'agit ici de la suite de "28 jours plus tard", film de zombies revu au goût du jour dans une Angleterre ravagée par un virus à coté duquel Ebola passe pour du pipi de chat. Le 1er opus, très réussi à mon goût, avait été réalisé par Danny Boyle, à qui l'on doit Petits meurtres entre amis et Trainspotting. On le retrouve ici avec la casquette de producteur exécutif, et un illustre inconnu s'est collé (a été collé, devrais-je plutôt dire) derrière la caméra : j'ai nommé Juan Carlos Fresnadillo.
Ce 2ème opus, donc, s'inscrit dans la continuité du 1er, comme le titre le laisse deviner, mais ne nécessite pas le visionnage de celui-ci pour bien comprendre, les personnages n'étant pas les mêmes.
Après l'épidémie, le pays de Mr. Bean (comment ? ça casse l'ambiance ? pour préféréez Jack l'Eventreur ?) est déclaré sain et prêt à être repeuplé, mais pas sans l'épaulage des troupes de l'Oncle Sam. Voilà donc qu'arrivent les premiers contingents de survivants qui sont d'abord cantonnés dans la City londonienne. Nos 2 jeunes protagonistes (cf affiche) retrouvent alors leur père qui leur aprend la perte de leur mère. L'homme est rongé par la culpabilité de ne pas avoir tenté de sauvé sa moitié livrée au enragés.

Tout se passe donc comme dans le meilleur des mondes (enfin presque).

Vraiment ? mais non, rassurez-vous, on paye bel et bien sa place pour un film d'horreur ! Car le virus va bien évidemment REVENIR, comme l'annonce d'emblée l'affiche. Comment ? je ne répondrai pas à cette question, je ne vais tout de même pas vous raconter tout le film ! Je dirai juste qu'il revient et se répend d'une manière pour le moins... romantique.

S'ensuit une phase de total annihilation très impressionante dans un Londres totalement déserté (chapeau au passage à l'organisation du tournage, car nombreux sont les plans aériens sur le centre de la capitale britannique où absolument rien ne bouge !). Les pauvres survivants non contaminés sont coincés entre les infectés et les soldats US qui ont pour mission d'abattre tout ce qui bouge. Un peu à la manière d'un Alien, tout le casting ou presque y passe, ne tentez donc pas de vous identifier à un quelconque héros !

Le caméraman est là aussi parkinsonien en phase terminale (cf mon article sur Transformers) mais pour un film de zombies, ça ne dérange pas plus que ça. Au contraire, celà retranscrit l'impression de panique des attaqués qui, on s'en doute, n'ont pas tout le loisir de scruter de la tête au pieds les carcasses gesticulantes qui les poursuivent. De fait, on a jamais le temps de vraiment voir les créatures démoniaques, sinon de les apercevoir.

Mention spéciale à une scène totallement surréaliste où un hélicoptère "moissonne" au sens propre un parterre de zombies...

Quant à la scène d'ouverture finale, elle laisse présager un 3ème opus fort sympathique ! Eh oui, car celui-ci est déjà dans les cartons, et je vous laisse même deviner le titre !

Tout ça pour dire que ce film fantastique à l'ambiance post-apocalyptique en donne au spectateur pour son argent. Tout du moins pour les amateurs d'hémoglobine et de tension palpable. Mention spéciale également à la B.O., dans le pure style Muse, qui signe la bande-son de la bande-annonce du film par ailleurs.

Au final, je lève mon petit écriteau sur lequel j'écris 16/20.

PS : la comparaison faite avec le virus Ebola n'est pas si exagérée, les symptômes décrit dans le film étant inspirés en partie du virus réel ! Sortez protégé !

dimanche 2 septembre 2007

Ridan - Objectif Planète

On vient de me faire découvrir cette musique, une recherche sur Internet m'a fait découvrir cette vidéo aux images en totale adéquation avec les paroles de Ridan.
Saisissant, non?

Festival Rock en Seine 2007 - Arcade Fire

Wake Up


Bo Cars Go

Festival Rock en Seine 2007 - The Shins

So Says I


Caring is Creepy




Phantom Limb

vendredi 31 août 2007

Une star est née à Rock en Seine


Festival Rock en Seine 2007 - 5ème édition


La 5ème édition du Festival Rock en Seine a eu lieu les vendredi 24, samedi 25 et dimanche 26 août 2007.

Avec mon ex-binôme on avait décidé d'y faire un "saut" car les têtes d'affiches paraissaient intéressantes, mais uniquement la journée de vendredi.
Arrivé à la gare à 12h34, on prend la direction de St-Cloud après un passage chez Ronald ;-) . Puis direction le parc de Saint-Cloud (il est15h30).
On arrive, ils fouillent les sacs à l’entrée -pas le droit aux appareils photos oups, j'ai le mien, qu'est-ce que je fais?)
Mais ils ne le voient pas- ils vérifient juste que je n’ai pas une toile de tente dans mon grand sac de rando.
Le parc est tout boueux (temps de m… à Paris les jours derniers, mais là, il fait bon (23°C environ) gris mais pas de pluie.
Y a foule (aux infos, ils ont dit 20 000 spectateurs) 3 scènes. On se dirige vers la "Grande Scène".

Voici ce qu'on a vu :

  • 15h35 : un truc de DJ (Dizzee Rascal??) pas top
  • 17h : Mogwai (style planant, sortez vos mille feuilles) (pas terrible, pas mon style),
  • 18h30 : The Shins : génial, mais trop court, c’est pour eux qu’on y est allé. (ils chantent dans Garden State)
  • 20h: The Hives (rock bien bourrin, style Franz Ferdinand avec un chanteur à 200%, "on est les meilleurs" mais c’est du second degré
  • 21h45 : Arcade Fire (4eme tête d’affiche du festival je crois), je connaissais aussi (depuis les conseils de Naonedfab sur la page Musique), j’aime bien, y a des sons pas mal
Ecouté en plus, 15min de Emilie Simon, sur une autre scène entre deux concerts.
Pour l'anecdote marrante :
On avait pas de liquide, donc on a pas mangé le soir (une pomme juste à 19h)

Rentré en métro (plein) 23h45, le pantalon couvert de boue en bas, les chaussures aussi

RER direction mon logeur du week-end , arrivé chez lui 01h15

Longue journée,
beaucoup de bruits, (bouchons d’oreilles distribués même si j’en avais aussi prévu, très utile)
C’était pas mal, c’est passé vite pour les groupes qu’on voulait voir. Mais ça en valait le coup.

On trouve plein de vidéos (même si les appareils étaient interdits) sur Internet, je vais vous en coller quelques unes prochainement.


dimanche 19 août 2007

Les Fatals Picards - Goldorak est mort


Souvenir d'enfance? Nostalgie?
On retrouve ici les Fatals Picards en pleine puissance (extrait de l'album "Droit de Véto" qui est antérieur et moins bien (exceptée cette piste), je trouve, que Pamplemousse Mécanique).
J'adore, c'est débile à souhait, c'est parodique à mort !

free music

Taxi 4

J'avais hésité à payer une place de cinéma pour aller le voir (motivé par quelques vues de Marseille, ça pouvait être sympa), je crois que j'ai bien fait.
La sortie du DVD permet de découvrir ce 4ème opus (je sais même pas si on peut appeler ce truc "opus").
Alors pour faire simple (aussi simple que le semblant de scénario), c'est mieux que le 3, niveau humour (un peu plus haut que la ceinture, cette fois) mais toujours moins bien que les deux premiers (le 1 reste sans doute le meilleur avec l'idée de base, et le 2 ne faisait que reprendre les avantages du premier, tout en forçant sur l'humour de bas étages).
J'ai quand même souri deux-trois fois à des gags. Mais on casse toujours autant de voitures, on fait la propagande de certains comportements et on reconstruit toujours autant Marseille.
Il faudra que j'explique à notre chauffeur de Taxi phocéen préféré (quand il sortira de prison, le pauvre) comment rejoindre rapidement le Stade Vélodrome, quand on est sur le Vieux Port, sans passer par la route des Crêtes puis le Bouvelard Michelet (même si c'est (Cissé?) tout bouché en ville comme il prétend.), le tout est moins de 8 minutes - Vivent les GPS Sami Naceri !
Donc, on se fiche en plus des spectateurs ou alors c'est le monteur du film qui a tout inversé.
Seul point positif, la musique d'intro toujours aussi dynanique et remixée ici :



Bref, à voir si y a rien d'autres et encore...
Note : 08/20

PS : on apercevrait presque un appart connu (de certains) sur l'affiche ;-)

Jacques Brel - Quand on n'a que l'Amour

Un mariage
Un gospel
Une voix en Or
Un final d'une bénédiction
Des vibrations
Des paroles qui résonnent dans tous les coeurs amoureux
Des Amis
Des mariés
Des regards
Des sourires
L'Amour... Tout simplement

Je vous laisse apprécier la version de Jacques Brel :


Dédicace aux Jeunes Mariés qui se reconnaîtront.

Rhett Miller - Question

Je ne pouvais pas parler de "Somewhere over the Rainbow" (version de Israel Kamakawiwo'ole) sans parler de cette chanson.



Le point commun? Les points communs en fait !
Tout d'abord, c'est une chanson que j'aime bien et que j'ai découvert dans la saison 2 de Scrubs. Moment important de la série [mais chut, je ne dis rien pour ceux qui ne l'ont pas encore vu - et j'en connais deux qui doivent pas être loin ;-) ].
Scrubs, une de mes séries culte que je partage avec un couple de jeunes mariés (ça c'est pour le premier point commun)
Mais le plus important c'est que si Israel Kamakawiwo'ole a ouvert la cérémonie de mariage civil de ces deux jeunes mariés justement, Rhett Miller l'a clôturé, avec autant d'émotions qu'à l'ouverture.

Jeunes mariés, si vous me lisez : comment faites-vous pour faire partager autant d'émotions !

Dédicace à Raconnette et son mari (encore eux)

Israel Kamakawiwo'ole - Somewhere over the Rainbow

Ecoutez ça :


Imaginez une cérémonie de mariage, un marié qui attend dans une salle remplie de monde, l'émotion monte de plus en plus. La musique démarre, un père arrive, à son bras, une magnifique mariée. L'émotion remplit maintenant complètement la pièce.
Un regard entre le jeune couple, un sourire...

Et voilà un très beau et sincère souvenir qui se dessinera dans nos mémoires.

Cette musique, c'est du bonheur à l'état brut. On se laisse bercer, on s'évade.

PS : il existe plusieurs versions de cette chanson (de Judy Garland à Norah Jones (version pas mal quand même) en passant par Ray Charles) mais c'est cette version que je préfère. Il paraît même que cette musique estutilisée dans la Bande Originale de "Rencontre avec Joe Black". Quelqu'un confirme?

Aswefall - Between Us

Une dédicace, en souvenir des préparatifs pour un certain mariage du mois de juin. La musique de la pub de Air France (basée sur ce titre) est la musique d'entrée du site (dont je tais l'adresse non pas pour embêter mais pour préserver la confidentialité).



Au moment même où j'écris ces lignes les jeunes mariés sont sur le point de s'envoler pour leur voyage de noces.
Je ne peux que leur souhaiter un très bon vol (au sens propre comme au sens figuré)
Dédicace à Racoonnette et son mari !

Bénabar - Les épices du souk du Caire

Un bébé encadré sur une étagère, un souvenir de vacances, un anniversaire.
Une fille qui sourit coincée dans un sous-verre, un cadre fantaisie, un bord de mer,
et personne ne bouge dans la tribu des yeux rouges, tous différents, les mêmes photos pourtant

... Les grands derrière, les p'tits devant.

Quelques photos de couple exposées comme des preuves, des photos de groupe, des amis qu'on punaise.
On vérifie d'ailleurs l'air de rien chez les autres, qu'on fait partie des leurs, qu'a côté de leurs têtes y'a la nôtre.
Sur la cheminée du salon des grands-parents, le casting tout entier de tous les p'tits enfants

... Les grands derrière, les p'tits devant.

Les albums familiaux sont les manuels d'histoire, qu'on regarde jamais, qu'on réserve au placard.
Quand il était jeune, quand t'étais petit, quand elle était enceinte, quand ils étaient en vie.
Portraits de fin d'année des gosses trop bien peignés, on dirait vraiment qu'ils ont mangé du ciment

... Les grands derrière, les p'tits devant.

La photo censurée, elle s'y trouvait pas belle, aussitôt développée, direct à la poubelle.
Mignonne en paréo au retour de la plage, elle enlèvera pas le haut, c'est dommage.
Le portrait qui fait rire du permis de conduire, celui qui fait peur, qu'est-ce que c'est qu'cette coiffure ?
Qu'elles soient en couleur ou bien en noir et blanc, on fait tous, quelle horreur ! les mêmes photos tout l'temps

... Les grands derrière, les p'tits devant.

Qu'est-ce qui nous pousse au fond à refaire à la chaîne, tous les mêmes photos qu'on a vu par centaines,
des photos de monuments qui sont jamais très belles, mais c'est nous qui l'a fait c'est pas la carte postale.
Les photos de voyage à l'autre bout de la terre, les mêmes paysages, des mêmes belvédères .
Nous sur un chameau, nous au ski en hiver, re-nous sur un bateau, et les épices du souk du Caire.
Re-re-nous à Pâques, y'a deux ans déjà, re-re-re-nous à la Toussaint à côté d'Etretat .
C'est vrai qu'on voit pas bien, que la photo est mauvaise, mais par la salle de bain je te jure on devinait les falaises !
Et ces photos souvenirs qu'on stocke acharné pour pas qu'on puisse nous dire qu'on n'a pas profité.
Rangées dans un tiroir celles qu'on veut plus voir et classées dans des livres des photos d'archives.
J'ai encore jamais vu et ça chez personne, sa copine toute nue au dessus du téléphone,
la photo d'son patron dans aucun salon, mais des vues de bords de mer, ah ça putain on sait l'faire !
Qu'on les range en vrac, qu'on les colle au mur, au fond d'un portefeuille ou dans un disque dur.
Au fin fond de la Creuse, à Paris 16ème, on prend les mêmes poses, nos photos sont les mêmes.
Qu'on soit le frère, la sœur, les parents, la tante, toujours les mêmes photos, mates ou brillantes.
Des images inutiles sur toutes les vieilles pierres, le Mont-Saint-Michel, et les épices du souk du Caire...

Paroles : Bénabar. Musique : Bénabar - 2005 "Reprise des Négociations"

Bénabar - Les épices du souk du Caire

Il y a quelques temps,j'avais présenté les paroles de cette chanson sur la page première page de la Galerie Photo (et maintenant également elles sont présentes dans Lecture. En tant que photographe amateur, cette chanson résonne beaucoup chez moi.



Je la propose ici à l'écoute pour que vous puissiez y laisser vos commentaires.
Bonne écoute ! C'est du pur Bénabar !

samedi 18 août 2007

Radio.blog.club France


Je viens trouver comment insérer des musiques sur les billets d'un blog. C'est grâce au site Radio.blog.club France. C'est super pratique.
Si les rédacteurs de cette rubrique musique ou une autre rubrique veulent des explications pour la procédure (très facile) à suivre, n'hésitez pas à me poser des question.

lundi 13 août 2007

Garden State

Quand on veut conseiller un film à quelqu'un, mais que ce film est important pour nous, que lui dire ?
Rien?
Alors, je ne dirai rien de plus ici. Sa seule présence devrait vous convaincre que c'est un film ... à ... voir (? le mot est sans doute faible).

Un mot quand même sur la B.O. : sublime ! Elle m'a permis de découvrir de nouveaux groupes tels que The Shins, Frou Frou (que je connaissais un peu à travers la B.O. de Shrek 2).

dimanche 12 août 2007

Transformers

En ce mois d'août assez chargé en entretiens et autres activité de bouclage de stage, je décidais en ce samedi après-midi bavarois pluvieux d'aller me dégourdir les neurones en allant voir un film ou je pourrais laisser mon cerveau à l'entrée de la salle. Le choix fut vite fait : ce sera le dernier Michael Bay, dont les films de toute façon ne s'apprécient que sur grand écran. Je m'attendais à voir de l'artillerie lourde, je fus plus que comblé. Pour la modique somme de 147 millions de $ (à comparer aux 300 de Spiderman 3, Pirates des Caraïbes 3 et Evan tout puissant), le réalisateur de Vilains Garçons 1 & 2 et d'Armaggedon a concocté une bouillie visuelle sévèrement burnée. En témoigne l'apologie de la voiture US (les vraies, celles qui crachent 500g de CO2/km !) qui sert avant tout à draguer les femelles, que dis-je, les mannequins embauchées pour servir de faire valoir féminin dans cette oeuvre à forte teneur en testostérone (mention spéciale à Megan Fox qui se laisse tout à fait regarder - tiens, encore un nom de bagnole !), ainsi que l'apologie du brave soldat ricain protecteur de la veuve et de l'orphelin (et va s'y que j'embrasse ma femme et mon bébé sur fond de soleil couchant après avoir cassé du vilain robot). Le scénario (le quoi ?) radote tous les clichés auxquels on pouvait s'attendre : aux 2 déjà cités plus haut s'ajoute le gros geek black baratineur qui décrypte en 3 secondes et demi avec son PC un message codé avec lequel le FBI ne sait pas quoi faire, le ministre de la défense très intègre et dévoué, et surtout, LA section-spéciale-ultra top-secrète-chargée-de-veiller-à-l'invasion-des-aliens-sur-terre-que-même le-dit-ministre-de la-défense-il-en-a-jamais-entendu-parlé, qui garde bien au chaud des technologies extra-terrestres super avancées (vous croyiez que le microprocesseur avait été inventé par des chercheurs américains ? Allons donc !)
Bon, assez pavoisé, le pitch du film est très bien résumé sur certaines des affiches : "Protéger. Détruire". Voilà, tout est dit. D'un côté les méchants (très méchants) Decepticons qui veulent tout détruire dans l'univers et en face les gentils (très gentils) Autobots qui non seulement doivent lutter contre les premiers mais aussi protéger les humains (vraiment trop sympas).
Bon concrètement, qu'est ce qu'on voit ? de l'action bien sur, avec des effets spéciaux de très bonne facture, le tout haché par l'habituel monteur parkinsonien du sieur Bay, ce qui rend la dernière demi-heure assez assomante : imaginez un combat tripartite en milieu urbain filmé par un caméraman épileptique.

Bon, on me souffle dans mon oreillette que j'ai assez pavoisé et que je dois conclure en donnant une note sur 20, blog de Matth oblige (ben oui je suis pas chez moi, alors je vais me plier aus règles de la maison). Allez, disons 12/20, emballé c'est pesé. Ca reste un divertissement tout à fait honnête, même si "too much" par moments.

A vous les studios.

Daffy

PS : pour info des petits malins ont voulu surfé sur la vague du film pour sortir quasi en même temps un ersatz subtilement baptisé Transmorphers (vous admirerez l'anagramme). Une chronique est d'ailleurs déjà disponible sur le site nanarland.com.

samedi 11 août 2007

Programmation 2008


Vous faîtes quoi le 21 mai 2008 ?
Vous n'en savez rien encore ?
Pfffff..!!!
Ben moi, je pense que je serai dans une salle obscure en train de regarder le quatrième opus de la Saga... Indiana Jones !
C'est pour moi un film attendu (ben oui, depuis qu'Anakin Skywalker a basculé du côté obscur, depuis de Frodon est revenu du Mordor et avec une suite assez faible du plus célèbre sorcier, on n'avait à rien attendre!)

A vos calendriers !

Les Simpson : le film

On retrouve avec joie les (més-)aventures de la famille la plus barge de Springfield et de tous les personnages qui ont fait le succès de la série TV.
L'humour est là, l'animation est plus fluide et plus soignée que la série, les voix françaises sont les mêmes (heureusement!), le scénario est propre et aussi non-politiquement correct (ou aussi politiquement incorrect comme vous voulez) qu'avant. Tout cela très moderne et modernisé.
Un bon moment de détente !

(PS: restez jusqu'à la fin !)

Note : 15/20

dimanche 29 juillet 2007

Mr Roux - Ah Si J'étais Grand Et Beau

Voilà un album que j'ai découvert il y a quelques mois et dont je ne me lasse pas d'écouter.
Le style littéraire de cet artiste est très "cash", voire parlé (à l'instar de ce qui se fait de mieux dans la chanson française actuelle). Les textes sont bourrés de clichés, mais ils sont utilisés à bon escient, soit avec un but humoristique, soit pour faire passer un message. En tous cas, il manipule les mots avec une grande habileté. Les musiques ne cassent pas la baraque mais le tout forme quelque chose de très cohérent où ce sont les mots qui dictent la mélodie et non l'inverse. Ceci dit, il y a certains morceaux qui sont très intéressants musicalement tels que "Les matins" ou "Ma mère la pute".
Je suis étonné que Mr Roux ne soit pas encore sous les projecteurs tellement son talent est grand. Mais cela ne saurait tarder si il continue à délivrer des chansons de ce calibre-là. Il y a bien une expression qui dit : "Il n'y a pas de talent inconnu", donc affaire à suivre...

PS: sur la dernière piste, il y a des morceaux cachés et 10min après le début de la piste, il y a une chanson que j'ai trouvé extrêmement drôle (mais qui n'est pas chantée par Mr Roux).

dimanche 15 juillet 2007

Harry Potter et l'Ordre du Phénix

Réaction à chaud de ce 5ème volet des aventures du jeune sorcier. On retrouve bien l'univers qu'on connaît mais j'ai trouvé le scénario particulièrement mal monté. Trop vite? Trop de coupures par rapport au livre? Je ne sais pas (je lirai prochainement le livre, je me suis arrêté au 4ème tome). Les effets sont bien, on rêve toujours d'avoir de tels pouvoirs, mais le film a quand même perdu un peu de sa "magie". L'histoire avance tout de même un peu, mais moins que je l'aurais souhaité.
Et quel culot d'avoir aussi changer le compositeur originel de la musique (Nicholas Hooper remplace John Williams) après avoir aussi changer de réalisateur (encore une fois), cela peut se ressentir aussi dans la coordination entre les images et les émotions ou le scénario.

Note : 13/20

dimanche 8 juillet 2007

Die Hard 4 : retour en enfer

"C'est qui le plus fort : John McClane ou Jack Bauer? Parce John il est quand même vachement fort!... J'ai lu un bouquin là-dessus comme quoi toute sa force..." Pardon, je me goure là...

Bref, en résumé, ça mitraille, ça explose, c'est du gros n'importe quoi à l'américaine, on est reparti comme en ... 1988... Il sait tout faire, le John, et il est loin de prendre sa retraite.
Si vous voulez vous divertir et arrêter de réfléchir (encore que, c'est compliqué l'informatique des méchants), courez-le voir, ça remplit son rôle.

Note : 15/20

samedi 30 juin 2007

The White Stripes - Icky Thump

Bon, il y a tellement de choses à dire sur eux ! Commençons par cet album. En toute franchise, je dois dire que mon tout premier sentiment à l'écoute de ce disque a été une légère déception (sûrement due à l'attente trop grande que j'avais par rapport à ce nouvel opus). La déception passée, et après plusieurs écoutes attentives, je peux vous dire que cet album n'est pas mauvais du tout, loin de là. Même si je pense que ça n'est pas leur meilleur, il y a de très bons morceaux dessus. La plupart d'entre eux sont dans la lignée des tous premiers albums du groupe, à savoir résolument rock. Parmi les titres que j'ai le plus aimés, je peux citer "You don't know what love is", "I'm slowly turning into you", ou bien "A martyr for my love for you". Paradoxalement, celui que j'ai le plus accroché, c'est le morceau le plus acoustique de l'album, "Effect and cause" qui est la dernière piste du disque. Et cela ne m'étonne pas car il est dans la veine de certains titres des excellents albums "Elephant" et "Get behind me satan" où Jack White s'aventure sur les terrains du blues, de la pop, et même de la country (et où les melodies sont de qualité égale à la musique). J'aime énormément ce Jack White là même si le rockeur qu'il est est également remarquable. Pour ceux qui ne connaissent pas vraiment les White Stripes, les deux albums précédemment cités sont préconisés , "Icky Thump" étant un peu plus dur d'accroche.
Puisque que je vous parle de Jack White, sachez qu'en parallèle de ce groupe qu'il forme avec son ex-femme Meg White (batterie), il est le pilier d'un nouveau quator nommé The Raconteurs où il exprime encore tout son talent. Enfin, et pour conclure : qu'on se le dise, Jack White est le musicien le plus créatif et le plus génial de notre époque ! A bon entendeur, salut !

dimanche 10 juin 2007

Aqualung - Easier to lie

Voici une chanson que j'aime particulièrement. Je ne connais pas vraiment l'artiste (Aqualung), mais j'ai découvert cette chanson dans la Bande Orginale de la Série (méga-hyper-géniale) "Scrubs" [saison 5 ici]. Il me semble que vous pouvez trouver cette piste sur l'album Breakable d'Aqualung. Ce que j'aime c'est le rythme et les paroles. Mais maintenant que je viens de découvrir le clip, je n'ai pas pu m'empêcher de vous faire partager ces images.

Bruce Springsteen - Live in Dublin

Attention, je vous présente ici une merveille ! Il s'agit du dernier enregistrement live de Bruce Springsteen. Dans ce concert, il chante bien évidemment les chansons de l'album studio "We Shall Overcome - The Seeger Sessions" où il reprend les chansons d'un folkeux des années 50 nommé Pete Seeger. On y retrouve quelques chansons de son propre cru et également quelques raretés. Tout ce disque sonne très irlandais (surtout la première partie, la deuxième étant un peu plus "rock", quoique !), donc rien de suprenant à ce qu'il ait choisi Dublin pour ce concert. Le parti pris de s'accompagner esssentiellement de violons, de cuivres , de guitares et autres banjos donne aux chansons une dimension autre à ces magnifiques chansons. Sur certains morceaux, il est avec une chanteuse dont j'ignore le nom mais qui a une très jolie voix. Par moments, j'ai vraiment la chair de poule en écoutant ce disque. Voilà, j'espère vous avoir convaincu. En tous cas, pour moi, c'est un gros coup de coeur !

Pour vous faire une idée plus précise, voici la vidéo live du titre "Mrs McGrath":

samedi 9 juin 2007

Bénabar : Le dîner

J'adoooooore !!!!!

Paroles: Bénabar. Musique: Bénabar 2005 "Reprise des Négociations"

J'veux pas y'aller à ce dîner, j'ai pas l'moral, j'suis fatigué, ils nous en voudront pas, allez on n'y va pas. En plus faut que je fasse un régime ma chemise me boudine, j'ai l'air d'une chipolata, je peux pas sortir comme ça. Ça n'a rien à voir je les aime bien tes amis, mais je veux pas les voir parce que j'ai pas envie.

On s'en fout, on n'y va pas, on n'a qu'à se cacher sous les draps, on commandera des pizzas, toi la télé et moi, on appelle, on s'excuse, on improvise, on trouve quelque chose, on n'a qu'à dire à tes amis qu'on les aime pas et puis tant pis.

J'suis pas d'humeur tout me déprime et il se trouve que par hasard, y'a un super bon film à la télé ce soir. Un chef-d'oeuvre du 7ème art que je voudrais revoir, un drame très engagé sur la police de Saint-Tropez. C'est une satire sociale dont le personnage central est joué par de Funès, en plus y'a des extraterrestres.

On s'en fout, on n'y va pas, on n'a qu'à se cacher sous les draps, on commandera des pizzas, toi la télé et moi, on appelle, on s'excuse, on improvise, on trouve quelque chose, on n'a qu'à dire à tes amis qu'on les aime pas et puis tant pis.

J'ai des frissons je me sens faible, je crois que je suis souffrant, ce serait pas raisonnable de sortir maintenant. Je préfère pas prendre de risque, c'est peut-être contagieux, il vaut mieux que je reste ça m'ennuie mais c'est mieux. Tu me traites d'égoïste, comment oses-tu dire ça ? Moi qui suis malheureux et triste et j'ai même pas de home-cinéma.

On s'en fout, on n'y va pas, on n'a qu'à se cacher sous les draps, on commandera des pizzas, toi la télé et moi, on appelle, on s'excuse, on improvise, on trouve quelque chose, on n'a qu'à dire à tes amis qu'on les aime pas et puis tant pis.

Albert Camus : L'étranger

« Aujourd'hui, maman est morte ». Sur ces mots s'ouvre "l'Etranger" et déjà on a tout compris de l'histoire de Meursault, protagoniste torturé et marginal.

Stendhal : Le Rouge et le Noir

Un des plus beaux romans de la litterrature française ! Stendhal atteint la perfection avec cette histoire d'amour tourmentée à une époque où chacun se cherche sans vraiment se trouver.

Lauren Weisberger : Le Diable s'habille en Prada

La vie à 100 à l'heure d’ Andrea, jeune diplômée, qui vient d'introduire le monde impitoyable d'un grand magazine de mode...On la suit, on la soutient et on stresse avec elle ! Un livre sympa, qui se lit facilement.

dimanche 3 juin 2007

The Shins - New Slang

Voici les paroles de la chanson des Shins (New Slang dont j'aime beaucoup la musique, pour son rythme calme comme une balade). C'est un peu spécial mais je vous conseille surtout de l'écouter...

Gold teeth and a curse for this town were all in my mouth
Only, I don't know how they got out, dear
Turn me back into the pet I was when we met
I was happier then with no mind-set

And if you'd 'a took to me like
A gull takes to the wind
Well, I'd 'a jumped from my trees
And I'd a danced like the king of the eyesores
And the rest of our lives would 'a fared well

New slang when you notice the stripes, the dirt in your fries
Hope it's right when you die, old and bony
Dawn breaks like a bull through the hall
Never should of called
But my heads to the wall and I'm lonely

And if you'd 'a took to me like
A gull takes to the wind
Well, I'd 'a jumped from my trees
And I'd a danced like the king of the eyesores
And the rest of our lives would 'a fared well

God speed all the bakers at dawn may they all cut their thumbs,
And bleed into the buns 'till they melt away

I'm looking in on the good life I might be doomed never to find
Without a trust or flaming fields am i too dumb to refine?
And if you'd 'a took to me like
Well I'd a danced like the queen of the eyesores
And the rest of our lives would 'a fared well

samedi 2 juin 2007

The Shins - New Slang

Il y a des films qui vous scotchent à votre fauteuil dans la salle de ciné pendant 2h... Ce fut le cas pour moi de Garden State...
Il y a des musiques de film qui sont particulièrement bien imagées dans un film. C'est le cas de New Slang.
Les images du clip sont à la fois belles et simples, comme dans le magnifique film de Zack Braff, elles mettent la musique, même si le sens des paroles est un peu compliqué à comprendre.
A entendre, ré-entendre, voir et revoir...
La prochaine fois, je parlerais des Shins, à moins que quelqu'un d'autre le fasse avant moi...




La version haute qualité ici (mais peut-être que ça ne marchera pas chez tout le monde):